En ce jour de la fête de la transfiguration prenons le temps de nous demander comment nous participons aux différentes célébrations chrétiennes. Cette fête si importante puisqu’elle nous révèle l’un des aspects du « comment » ça sera après la mort, doit nous réveiller dans notre manière de célébrer le Seigneur. St Vincent nous secoue :

 

« … l’homme insensible ne sent aucune affection et n’a aucun attrait aux choses de son salut . On va bien à l’église pour y prier, chanter, dire la messe et faire les autres fonctions ecclésiastiques, mais toutes ces fonctions se font sans sentiment, sans goût, sans dévotion. Quelle est la cause de cette insensibilité ? Nous n’avons pas pratiqué les cérémonies selon leur fin, qui est d’exciter les peuples à la dévotion. Quand nous frappons notre poitrine à la messe, cela ne nous excite pas. Insensibilité, mes frères, insensibilité ! Ayons ce zèle d’édifier le peuple, lui faisant voir comment il faut traiter la parole de Dieu, en la traitant nous-mêmes comme il faut ; car, croyez-moi, il se porte avec respect à l’église et fait état de la parole de Dieu, s’il voit que nous l’estimons nous-mêmes. Ah ! mes frères, si nous sommes fidèles à faire les cérémonies et les prières, nous recevrons de Dieu cette sensibilité, qui fera que l’on s’animera les uns les autres à la dévotion et que l’on goûtera avec plaisir ces cérémonies ; XII, 220-221

  • Qu’est ce qui me pousse à prendre des temps de prière ? De participer à une messe ou autre célébration ?
  • Quelles sont les « visages » « représentations » de Dieu qui me viennent en pensée lorsque je viens à la rencontre de mon Seigneur ?
  • Quelle motivation ai je de faire de ma dévotion un outil d’évangélisation ?