Aujourd’hui nous fêtons dans la famille vincentienne une grande figure du XIX° siècle : le Bienheureux Frédéric Ozanam. Comme vous pourrez le constater dans cet extrait, peu de temps avant sa mort, il évoque une période fort troublée pour l’Eglise. Il n’était pas bon d’être repéré comme catholique ! Et pourtant ce jeune étudiant, avec une petite poignée de compagnon à osé relever le défi que leur lançaient les anti catho de l’époque…

Vous voyez devant vous un des huit étudiants qui, il y a vingt ans, en mai 1833 se réunir pour la première fois sous la protection de Saint Vincent de Paul, dans la capitale de la France. Nous étions alors envahis de doctrines philosophiques et hétérodoxes qui s’agitaient autour de nous, et nous éprouvions le désir et le besoin de fortifier notre foi au milieu des assauts que lui livraient les systèmes divers de la fausse science. Quelques-uns de nos compagnons d’étude étaient matérialistes ; quelques-uns saint-simoniens ; d’autres fouriéristes ; d’autres encore déistes. Lorsque nous, catholiques, nous nous efforcions de rappeler à ces frères égarés les merveilles du christianisme, il nous disait tous : « vous avez raison si vous parlez du passé : le christianisme a fait autrefois des prodiges ; mais aujourd’hui le christianisme est mort. Et, en effet, vous qui vous vantez d’être catholiques, que faites-vous ? Où sont les œuvres qui démontrent votre foi et qui peuvent nous la faire respecter et admettre ? » Ils avaient raison.

  • La situation actuelle, n’est guère plus enviable pour les catholiques, comme disait récemment un évêque : « nous n’intéressons plus grand monde !!! ». De quelle manière je vis mon attachement à l’Eglise ?
  • Que puis je mettre en avant pour montrer les beautés que l’on peut y vivre ?
  • De quelle manière puis je répondre aux sollicitations des pauvretés et injustices criantes et révoltantes qui sont encore d’actualité ?